Le climat social peut se résumer comme le niveau de satisfaction de vos employés. C’est l’un de vos enjeux clés : le lien n’est plus à établir entre le bonheur de vos employés, et l’efficacité et la performance au travail. Quels signaux d’alarme devez-vous prêter attention aujourd’hui pour éviter une détérioration du climat social de votre entreprise ?
Plan de l'article
Surveillez et analysez votre absentéisme
C’ est l’un des indicateurs les plus révélateurs de votre climat social : il vous permet de mesurer l’implication de vos collaborateurs, mais aussi leur motivation au travail.
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Quelles sont les raisons de l’absentéisme ?
Deux types de facteurs expliquent les absences de vos employés :
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- Facteurs liés à l’environnement de travail et donc au climat social votre entreprise : à risque, accidents du travail, mauvaise ambiance affectant la santé de vos employés, etc.
- Facteurs liés à leur vie personnelle, avec un impact sur leur activité : contraintes familiales, épidémies annuelles, etc.
Comment mesurer l’absentéisme ?
Pour offrir des solutions appropriées, il est également nécessaire de le mesurer. Il est calculé en divisant le nombre de jours d’absence non prévisibles (à l’exclusion des jours fériés payés et des événements familiaux) par le nombre de jours de présence théorique de vos employés. Si le taux est inférieur à 4%, il est considéré comme faible. Si elle dépasse 8%, cela devient inquiétant et vous devez encourager l’action.
Gardez à l’esprit que cet absentéisme a un coût : selon Alma Consulting Group, il s’élèverait à 45 milliards d’euros par an pour les entreprises françaises, soit 5,8% de leur masse salariale. Plus raison de trouver les leviers pour le réduire !
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Votre transfert révèle l’implication (ou non) de vos employés
Exprimé en pourcentage, le roulement représente le taux de renouvellement de votre effectif sur une période généralement annuelle. Plus il est important, plus les départs sont nombreux ! Il reflétera donc l’atmosphère au sein de votre organisation, mais aussi les coûts des départs et des arrivées de votre personnel.
Quand s’alarmer à propos de son renonement ?
Pour vous aider à vous retrouver, sachez que le chiffre d’affaires moyen en France est d’environ 15% par an avec, là encore, des disparités selon le secteur.
Un roulement élevé, cependant, n’est pas un bon signe en général, et il est nécessaire d’analyser ses causes.
Causes d’un roulement élevé
Ce qui démotive les employés et génère des vagues de départs sont souvent :
- mauvaises conditions de travail, climat social, stress au travail…
- Gestion des ressources humaines : blocages des promotions, mauvaise gestion des carrières, manque d’implication de la direction…
Si vous opérez dans un secteur concurrentiel, ou si vous recherchez des profils rares, vos concurrents peuvent séduire vos meilleurs talents avec de meilleures conditions et avantages.
D’une manière générale, un chiffre d’affaires élevé signifie que l’entreprise a du mal à retenir ses employés : ils sont prêts à abandonner leur emploi dès qu’une opportunité se présente. Envisagez d’assurer une veille concurrentielle continue sur les méthodes et outils RH !
Autres signaux qui ne sont pas soupçonnés
Vol de matériel
Cela arrive souvent lorsque les employés sont malheureux : c’est un moyen de combler une lacune ressentie dans leur milieu de travail, comme une rémunération insuffisante ou un manque de reconnaissance. Ce phénomène est particulièrement présent au début de l’école, par exemple, où les employés se nourrissent de consommables de bureau pour leurs enfants. Un stylo par ici, une rame là finit par peser sur la comptabilité des entreprises !
Incivilités
Les incivilités sont causées par le mauvais climat social, mais elles le nourrissent aussi. S’ils peuvent être apparentés à un point de détail, cela peut créer des tensions quotidiennes.
Près d’un employé sur deux a déclaré avoir été affecté par les incivilités selon une étude de la société de gestion Eléas. Il commence du désordre au manque de sympathie : pas de « bonjour » entre collègues ou personnes externes.
Ces incivilités sont des indicateurs de mal-être au sein d’une organisation. Les deux tiers des employés admettent qu’ils ont un impact sur leur vie personnelle, et la moitié pensent que la direction ne s’en rend pas compte.
Isolement
Portes fermées, écouteurs en permanence, déjeuner seul, ne participe pas à des événements conviviaux ou ne partage pas la vie de l’entreprise sur les réseaux sociaux. Tous ces signaux peuvent signifier l’isolement de l’employé lié à l’inconfort dans l’entreprise.
Indicateurs du climat social de votre entreprise, ces indicateurs doivent être suivis afin de prendre les mesures nécessaires au bien-être de vos collaborateurs.
L’outil informatique pour gérer les indicateurs sociaux
Une entreprise, c’est avant tout une aventure humaine, où des personnes de provenances différentes sont amenées, un jour, à travailler toutes ensemble pour atteindre un but commun. Or, ce n’est pas qu’un seul jour, où cela doit se produire, mais bel et bien douze mois sur douze pendant des années. Si certaines personnes partent et que d’autres arrivent, l’objectif est le même : donner chacune et chacun le meilleur de soi, en permanence. Si on imagine à quel point cela doit être délicat à orchestrer, quand on est dans les différents niveaux de hiérarchie de cette organisation, on constate aussi que cela représente un nombre assez importants d’individualités, ayant chacune ses particularités, en termes d’âges, de sexe, d’années d’expérience, de pouvoir de décision, de niveau de responsabilités personnelles…
Ce sont ce que l’on appelle les indicateurs sociaux. Réussir à les appréhender tous représente un challenge auquel seul un outil informatique peut répondre en quelques secondes. C’est pour cela qu’il est intéressant, pour un service des ressources humaines comme pour la direction d’une entreprise, de découvrir celui qui est présenté sur le site bdes-online.fr, spécialisé dans le domaine des indicateurs sociaux.
On peut avoir besoin, à différents moments ou pour différentes raisons, d’extraire ces informations au sujet de ses collaborateurs. Le faire soi-même, à la main, en recherchant ce qui concerne les uns et les autres chacun à son tour, représente des heures de travail, alors qu’avec l’aide d’un outil informatique configuré spécifiquement pour gérer les indicateurs sociaux, une opération peut ne prendre que quelques secondes, la partie dédiée au reporting comprise. Dès lors quand on est à la tête d’une entreprise de plusieurs dizaines de salariés, en prenant en considérant aussi ceux qui sont partis, ceux qui sont arrivés récemment, ceux qui sont en congés comme ceux qui sont en arrêt, gérer des données de ce genre doit obligatoirement s’accompagner d’un investissement dans un logiciel dédié.
Enfin, pour aller plus loin sur le sujet, il suffit de faire un tour sur internet, afin de comprendre comment il est possible de choisir les informations dont on a besoin, de les croiser, et de mettre en forme le résultat des différentes opérations pour rendre le rapport le plus intelligible possible. En effet ce n’est que de cette manière que l’on parvient à finaliser la gestion des données issues des indicateurs sociaux, pour créer au final une base de travail fiable.
