Il s’agit d’un homme qui s’était procuré d’une voiture chez la marque Renault. Il accusait la marque de lui avoir vendu une voiture avec un vice caché. Il justifie ses propos disant qu’il était sorti de la voiture avec les clés, quand la voiture a elle-même démarré avec sa fille à l’intérieur.
La fille de huit ans, choquée s’en est sortie indemne grâce à l’airbag
Le propriétaire de la voiture, qui porte le nom de M. Jarrige, affirme être sorti de la voiture avec la carte clé dans sa main. C’est ainsi que sa voiture de marque Renault Espace V a redémarré toute seule alors que sa fille était à l’intérieur. La voiture s’est mise en marche, a descendu une pente, traversé un parking avant de se poser sur un talus.
M. Jarrige précise que sa fille n’a pas eu de blessures grâce à l’airbag. Cette dernière était très choquée, ce qui justifie sa poursuite contre la marque Renault qui lui aurait vendu une voiture avec un vice caché. Il demandait des dommages et intérêts, en plus du remboursement de sa voiture accidentée.
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Le propriétaire de la voiture débouté par le tribunal de grande instance de Nanterre
François Jarrige devant le tribunal avait précisé que le moteur avait bel et bien été éteint au moment où il sortait de la voiture. Il continue affirmant que seul un vice caché pourrait être à l’origine du redémarrage soudain de la voiture. Le tribunal n’a pas été convaincu par les explications du propriétaire du véhicule.
La marque de voiture Renault de son côté, a diligenté une expertise qui assure que le moteur tournait au moment où M. Jarrige a garé la voiture et est sorti. Le frein à main n’a donc pas pu s’enclencher comme il le fait lors de l’arrêt d’un moteur. Pas convaincu de la réponse, le propriétaire de la voiture a exigé le témoignage de promeneurs et de sa femme.
- Des témoignages qui n’ont pas convaincu le tribunal
La femme de M. Jarrige à la barre a expliqué que la voiture avait commencé à se lancer dans le vide toute seule, sans aucun bruit. Des explications qui n’ont pas réussi à convaincre le tribunal. Le propriétaire a même demandé le témoignage d’autres propriétaires de véhicules à qui il est arrivé la même chose.
Ces derniers disposaient de voitures provenant d’un export automobile à Marseille, et qui avaient des problèmes spécifiques aux modèles de véhicules de marque Renault. D’autres preuves qui ne sont pas parvenues à convaincre le tribunal ont été présentées par François Jarrige.
Il a finalement été condamné à verser 2000 euros à la marque Renault pour la couverture de ses frais de justice.
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