Vous envisagez de liquider votre entreprise. C’est une procédure collective qui consiste à réaliser l’actif de la société n’ayant plus la trésorerie nécessaire pour payer ses dettes. En effet celle-ci se trouve dans une situation d’endettement telle qu’elle ne peut plus faire face. La liquidation judiciaire d’entreprise est obligatoirement précédée de la dissolution.
Qui peut être sujet à une liquidation ?
Toute entreprise commerciale ou artisanale ainsi qu’une activité indépendante peuvent être sujettes à une liquidation judiciaire. Il existe deux types de liquidation, à l’amiable et judiciaire. Elle est ordonnée par le tribunal de commerce si le débiteur est commerçant ou artisan ou par le tribunal de grande instance pour tous les autres cas. La liquidation judiciaire met fin à l’activité de l’entreprise. La société est alors dissoute et on procède à la vente aux enchères de tous les actifs. Les fonds collectés par cette vente serviront à rembourser les créanciers dans la mesure du possible. Le but de la liquidation est de permettre de régler toutes les dettes de l’entreprise.
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Les conséquences d’une liquidation judiciaire
Les créanciers seront payés suivant un ordre de priorité et jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’argent. Lorsque la liquidation judiciaire est prononcée, la société doit cesser toute activité. Toutefois, elle peut la poursuivre pour une durée de trois mois renouvelables une fois. Dès l’ouverture de la procédure, un liquidateur est nommé. Il prend alors la place du dirigeant et il se charge de vendre les actifs et de répartir les paiements entre les différents créanciers. Des agences juridiques existent pour vous faciliter les démarches. Elles se chargent de toutes les formalités qu’entraîne la liquidation judiciaire. Des experts se chargent de vous accompagner dans le projet et vous garantissent une procédure simplifiée, quelle que soit la forme juridique de la liquidation. C’est plus simple, plus rapide, plus efficace.
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